Adhérer

Mission de Mai 2017

La saison était très chaude, humide et orageuse, donc totalement hors période touristique; de ces faits les vols intérieurs très limités m’ont contraint à passer 1 nuit à Rangoon lors de chaque transit, soit 3 au total….grande perte de temps, désolée….

A mon arrivée à Rangoon, j’étais attendue par Yoke Yoke Birmane de 20 ans, étudiante en Français à l’université des langues de Mandalay, qui m’aide en tant qu’interprète pour la mission à Myeick, ainsi que Moe Nwe, prof de physique à Phayar Taung, transféré maintenant à Rangoon, parlant bien l’anglais, qui m’aide lors des missions dans les régions au Sud du Lac Inle (Phayar Taung à Sankar Sud, Pekon, encore plus au Sud, et Rwan Ku, village Kayah).

1ère partie, Myeick

Le lendemain matin vol pour Myeick avec Yoke Yoke; rejoints à l’aéroport de Myeick par Htann Htike et 2 autres prof volontaires de Do Myanmar, nous nous rendons dès notre arrivée à La maison que nous louons pour que les prof volontaires de Do Myanmar puissent donner des cours de rattrapage, révision et répétition aux enfants de tout niveau afin d’optimiser leur réussite aux examens et leur accès aux études post bac (grade 10 ici) afin de pouvoir accéder une profession;

cependant la maison pour laquelle nous avons payé un loyer annuel de 2 M 400.000 Kyatt (soit environ 1720€) est quasi vide, la grand pièce du haut qui devait accueillir les pensionnaires venant de villages ou quartiers lointains afin qu’ils ne fassent le trajet pour chez eux que le we, ne montre aucun signe de vie, la rambarde demandée au proprio pour sécuriser l’escalier n’est pas mise en place, les douches ne sont pas faites alors que le propriétaire m’avait promis une douche garçons, un douche filles, pas de cuisine… seuls les toilettes sont construits, et est présente une jeune Birmane volontaire de Do Myanmar « s’occupant de la maison »;

J’avais aussi demandé à ce que le toit en tôle soit doublé à l’intérieur par des palmes de cocotiers afin que les enfants soient protégés de la chaleur….pas fait non plus….je reste perplexe, d’autant que Htann Htike ne répond à mes questions que par des sourires et en disant que actuellement les enfants sont en vacances (ce qui est vrai mais aucune trace de présence…) et n’a jamais envoyé le moindre suivi pendant l’année (pas 1 photo, pas un compte rendu depuis novembre 2015)…ok bad connexion mais sur 18 mois…!!!

Nous employons ces quelques jours à Myeick pour aller voir des familles pauvres qui confient leurs enfants à Do Myanmar: Kaï Zein U, 17 ans, depuis 5 ans à Do Myanmar, passe le bac et veut être prof pour « enseigner aux enfants », quartier misérable de Elei Myein, où Thei Ko Ko A, 11 ans, grade 5 veut être policier.

Puis je demande à retourner dans ce quartier où la grand maison délabrée était tenue par des montagnes d’immondices, Seya Tirwi Toaw Kei, Ma Lain; la pluie rend la misère plus terne encore, les planches de bois sont usées et glissantes et je manque par 2 fois tomber de la maigre passerelle branlante et me retrouver ensevelie sous cette puanteur vertigineuse, avant d’arriver à atteindre ce qui n’a de maison que le nom qui n’a plus même raison d’être prononcé…comment appeler ces quelques morceaux de bois entre lesquels survivent familles enfants et animaux…nous nous asseyons; cette fois ci personne ne m’offre de thé (et j’en suis fort aise….mais cela veut il dire qu’ils n’ont plus ni eau ni thé…?); les regards sont tristes voire désespérés .

Je parle avec une maman Aung Sein Hé, de ce quartier de I Lei Mya; elle a 3 enfants qui vont tous à l’école et à Do Myanmar; la plus grande a passé le bac, a reçu bcp de prix pdt ses études, elle va avoir 16 ans et, si elle réussit veut être prof de physique…

Les enfants sont arrivés petit à petit et sont venus s’asseoir avec nous….l’atmosphère est lourde…de tristesse et de délabrement…

je comprends que tous les enfants ne peuvent pas aller à l’école car les parents n’ont pas de quoi payer les cahiers et les tenues scolaires; en plus l’école est loin…

Quant à ce « lieu de vie »…comme les familles n’ont pas de quoi payer de loyer le propriétaire ne fait pas de travaux…

Les montagnes de détritus..? une voiture municipale viendrait les ramasser tous les 3 jours, les apportant au cimetière pour les brûler….mais de quand datent les derniers 3 jours…?

Je demande à Do Myanmar qu’il y ait une formation à la gestion des déchets et des journées de ramassage/nettoyage des rues, construire de grandes poubelles en palme ….ils sont perplexes tout en me disant d’une part que c’est une bonne idée, mais que la municipalité n’apprécierait pas….

J’imagine apporter des fonds pour construire une maison pour ces familles, ou réparer celle là, mais je ne peux (nous ne pouvons, nous association française) acquérir de terrain, ni être propriétaire …alors apporter des cahiers et vêtements, ….à suivre

Les familles espèrent être relogées d’ici la prochaine rentrée.

A la maison de Do Myanmar j’ai rdv avec le propriétaire afin de payer le du entre janvier et mai…pour la suite, on verra, tout dépend des preuves de bonne volonté que Htann Htike voudra bien m’envoyer, sinon nous continuerons à aider les familles et enfants mais indépendamment de Do Mynamar.

Nous versons 700.000 kyat au propriétaire avec sa promesse de faire la rambarde, les douches et le toit de palme.

30 enfants sont réunis pour un cours de grammaire anglaise; j’essaie de parler anglais avec elle…elle ne parle pas un mot d’anglais, pas plus que les enfants…je demande à Htann Htike, il sourit…

Je lui explique donc mon dépit et explique surtout que si je n’ai pas un mail par mois avec photo des enfants étudiant ds la maison ainsi qu’un suivi des études des enfants, nous ne pourrons continuer à payer; je lui explique le besoin d’investissement personnel qu’il ne montre pas; il a beau me monterai les horaires d’études des enfants avec les noms des différents profs, que ce soit le matin avant l’école, ou l’âpres midi et le soir après l’école, cela ne suffit pas…

Il me dit aussi que dans la pièce du haut vivent une 30 aine d’enfants qui habitent trop loin pour rentrer chez eux et que le jeune Birmane vit aussi sur place pour leur faire à manger sur un réchaud à gaz rangé dans cette période de vacances…je veux bien croire, mais je veux voir…

J’explique tout cela, posément mais fermement afin de mettre entre ses mains l’avenir de notre collaboration….

Nous sommes mi juillet, l’école a repris le 6 juin, je n’ai aucune nouvelle…et j’en suis bien triste….

Pendant mon séjour à Myeick je suis retournée à Thalaïzou, l’un des 4 pensionnats dont je me suis occupée pendant 8 ans avec un Père Birman, Père Bruno Philip, avant qu’il ne soit menacé par …???…. et contraint de mettre une terme à ma collaboration (voir photos sur le site 2006/2014).

Beaucoup d’émotions en retrouvant ces lieux et quelques enfants pas oubliés….les sœurs m’apprennent la maladie du Père, hospitalisé à Rangoon pour problèmes cardio pulmonaires, rénaux, hépatiques, diabète…

Je l’appelle et propose de passer le voir lors de mon passage à Rangoon…il ne semble pas surpris de m’entendre;

A Thalaïzou, 60 enfants, à Kalwin, plus de 100, à Mazaw en territoire Karen, 50; je me suis rendue pdt 8 ans dans ces 3 lieux pour les check up médicaux et soins pour tous les enfants, construire des salles d’eau, faire des formations hygiène sécurité, gestes d’urgence…. dans 3 zones interdites à l’époque aux étrangers, Plus de 100 enfants que je n’ai jamais suivis.

J’arrive quelques jours après au chevet de Père Bruno, ému lui aussi; il me dit tout de suite que je suis plus que bienvenue auprès des enfants et que je suis attendue quand je veux.

Il doit (souhaite) rentrer pour la rentrée des classes, début juin; je n’ai pas encore de nouvelles…sa santé un peu précaire, son traitement me semblait bon, et sa volonté, forte.

A suivre…

Le dernier soir à Myeick je vais diner avance Tin Tin, la femme de U Kyo, mort d’un cancer du foie soigné par la médecine Birmane aux plantes, afin de garder son argent pour racheter des terres pour les populations de Thanitaryi division, déplacées par la junte et démunies de tout bien…

Tin Tin continue les œuvres de son mari dans les Iles de la mer Andaman, lointaines et totalement démunies; elle a fait construire des sanitaires et écoles ds 23 iles, et maintenant met en place l’accès à l’eau par des pipeline à partir de chutes d’eau, ou par la construction de grands réservoirs qui se remplissent pdt la saison des pluie, puis canaux de répartition pour distribuer ds les villages, ou par forages.

Elle est un peu aidée par le nouveau gouvernement par le Ministère de l’agriculture qui envoie des gens qualifiés pour étudier la viabilité , compatibilité des travaux ainsi que pour s’assurer que tout soit aux normes; chaque village a 3 projets en cours: construire les réservoirs, construire les canaux, distribuer l’eau dans les maisons.

Nous pourrions participer à ces projets si nous avons suffisamment de fonds…

2ème Partie, Rwan Ku

Vol pour Loikaw; U Obhasa et Moe Nwe m’attendent et nous partons directement pour le village de Rwan Ku après un bref arrêt au Monastère de Loikaw, afin de me présenter, de distribuer des invitations pour l’inauguration de notre projet et d’assister à une réunion sur l’enseignement des principes du Bouddhisme.

Depuis Décembre, à Rwan Ku un grand réservoir d’eau de 4000 litres a été construit ainsi que les canaux de distribution vers les maisons et cuisine, et remplace la bâche plastic…il ne reste plus qu’à espérer l’eau, la pluie…

La maison des garçons et les sanitaires sont achevés; une trentaine de garçons des villages peuvent être accueillis là en pensionnat.

Celle des filles a pris du retard, le menuisier ayant fait une attaque cardiaque et a été conduit à l’hôpital de Loikaw (1h à 1h30 de route).

L’école primaire, ancienne, en bois sur pilotis, est conservée.

2 écoles pour les grades 3 à 7, sont l’une achevée, l’autre en cours.

L’espace cuisine, fonctionnel, et le terrain de jeu (foot et autres) bien délimité.

Nous choisissons le terrain pour construire le dispensaire, U Obhasa et moi et dessinons le plan (en bois, sur pilotis, avec coursive, salle d’examen, chambre, sanitaires, salle d’attente, pharmacie).

Les villageois font une route pour que tous les invités Moines et villageois des villages plus ou moins lointains, puissent accéder au Monastère de Rwan Ku; à la main ils cassent des cailloux, puis d’une geste à la fois élégant et précis les femmes dispersent les cailloux en galettes égales sur le chemin, et enfin les hommes versent avec des arrosoirs du bitume chauffé dans de grands  tonneaux …demain matin les voitures pourront monter…les enfants et les personnes âgées regardent, labourent leurs petites parcelles de terrain ou préparent quelques objets qu’ils pourront vendre dans de petites échoppes improvisées aux abords du Monastère; les femmes et les fillettes portent invariablement leurs hauts anneaux qui emprisonnent ou décorent leur cou élancé; quelques petites filles essaient parfois de passer une main entre cou et anneau et à ma question « na la ? », me répondent timidement « né né »…. »tu as mal? », « un peu »…

Puis nous partons à Moubié le marché du village le plus proche à 1h30 de route, afin d’acheter de l’eau pour moi, distribuer des invitations et passer au marché acheter fruits et légumes.

Nous dormons chez la soeur du Moine U Obhasa; un puits pour se laver sous le regard et les groins des cochons, une cloche à fromage rose pour dormir à l’abri des moustiques et autres insectes…

Retour à Rwan Ku le lendemain, après être passé chez un « menuisier » afin d’avoir une idée du coût du bois pour construire le dispensaire; à priori, tout compris (sauf le stock de médicament), 2.400€.

Nous aidons les Moines et villageois à la préparation des festivités, nettoyons le Monastère, préparons les couches pour les Moines, gonflons des ballons, disposons des fleurs et des drapeaux Bouddhistes tout autour, préparons des vêtements à distribuer aux villageois.

On m’attribue une petite maison de bois dans le village au pied du Monastère, 5 m2, une natte en paille, une coursive, un toit de tôle, entre 30 et 40°… J’ai 4 litres d’eau pour 3 jours, et le puits du village où l’eau stagne depuis de longs mois pour aller me laver, me rincer…je renonce.

Le jour se lève tout juste sur cette grande journée d’inauguration; U Obhasa me montre que l’électricité est enfin arrivée jusque là, depuis 1 mois, puis me présente au Grand Moine du monastère, Itadeura Monk, tout sourire, simplicité, les yeux rieurs, avenant et attentif à tous et toutes, enfants, jeunes, moins jeunes, âgés….nous discutons longuement du projet commun, il semble heureux de cette perspective de développement pour ici et les villages alentour et m’explique avec ce sourire et ce regard plein d’espoir et de reconnaissance, que les familles qui ont migré en Thailande avec leurs enfants, vont faire rentrer les enfants ici, dans le pensionnat, puis suivront quelques mois plus tard avec la perspective de retrouver du travail au sein de cet ensemble et nouveau lieu de vie et d’échanges….

Dans leurs tenues traditionnelles arrivent des éthnies Chin, Mön, Chan, Karen….les couleurs et les sourires se mélangent à la bonne humeur; ils ont pour la plupart des téléphones et prennent autant de plaisir que moi à échanger des clichés, étonnés de voir une européenne…Moe Nwe explique inlassablement l’implication de Tanakita Burma dans l’avenir de ces populations démunies…

Puis U Obhasa m’appelle et me fait rentre dans le Monastère où, sous les yeux de centaines de Moines et villageois je remets au grand Moine notre donation de 700€ pour acheter le bois et commencer la construction; il me donne un micro et, tout en m’excusant en Birman, de ne pas parler suffisamment bien leur langage, je continue en anglais pour expliquer ma présence pour notre association et ce que nous allons faire ensemble….beaucoup de flash, de poignées de mains et d’applaudissement …que je partagerais bien volontiers avec vous tous…

La journée se continue par des lâché de ballons, plantation d’un arbre de Bouddha, chants et danses, repas servis pour tous et par de nombreux villageoises et villageois avec bonne humeur et générosité « Mya mya sa » « mange plus »….

Puis les villageois proches et lointains partent les uns après les autres, nous chargeons la voiture de U Obhasa et prenons, de nuit, la route pour Phayar Taung.

3e partie, Phayar Taung

Malgré l’heure tardive d’arrivée Phom Phom Gyi, le Grand Moine, nous attendait, inquiet de nous savoir sur la route de nuit….

Nous partageons un thé et une papaye (de la plantation) avant d’aller dormir et récupérer de ce long et difficile trajet.

Ici tout va au mieux; la plantation ploie sous les papayes (les papayers fournissant des fruits inlassablement semble t il, mois après mois); je vois les enfants venir en manger avec gourmandise, très régulièrement….l’alimentation se diversifie, c’est presque gagné….en tout cas bien débuté…

Ils ont pu récolter environ 1000 pastèques au grand bonheur de tous, et attendent les pluies pour relancer leur plantation (nous fournissons les graines).

Ils ont aussi eu 2 camions de carottes, et devant l’engouement de tous et toutes, je vais acheter et commander des paquets de graines pour en replanter.

Entre temps ils ont planté des aubergines et gingembre et continuent ail et oignon.

Par contre Phom Gyi s’en veut beaucoup car de nombreux cocotiers plantés sont morts; il a oublié de mettre l’engrais et fertilisant qu’ils font avec cendre, bouse et une herbe dont je ne sais plus le nom…et n’ont pu se défendre contre le vers destructeur ;

Il me demande si avec ce qu’il reste de l’argent laissé en décembre il peut en racheter…bien sûr….(est ma réponse).

Puis nous parlons de la plantation et du couple de villageois qui s’en occupent; il a décidé d’un salaire mensuel de 50.000 kyat chacun, soit environ 35€; cependant il tient à ce que ce soit notre projet commun, donc veut payer la moitié; il a déjà prélevé une partie du salaire sur ce que nous avons laissé en décembre; je laisse les 200 derniers euros qu’il me reste et nous complèterons en fin d’année qd je reviendrai…

Je profite de ces quelques jours pour répondre à une demande de certains étudiants et Moines d’apprendre le français; je passe donc du temps avec eux pour un début d’initiation, puis leur laisse mon dictionnaire franco birman.

Au dispensaire je fais le point sur le stock, et les problèmes rencontrés; rien de majeur…

Le 1er cycle de formation « Health Care » est terminé, a été suivi par une 50 aine d’étudiants; le cycle suivant va avoir lieu en juillet; entre temps ils vont aller en stage à l’hôpital de Taungyi;

U Obhasa et moi avons la même idée, le même but: choisir en fin d’année 2017, un ou deux étudiants qui auront suivis ce cursus, pour venir s’occuper du dispensaire de Rwan Ku;

Je me rends à Pekon à 1h30 environ de pirogue, pour demander à Hni Hni Oo (la pharmacienne) de bien vouloir s’occuper du stock de médicaments de Rwan Ku, que nous paierons, tout en étant très ferme sur le fait que je ne veux que de la médecine traditionnelle Birmane dans le stock, car ils n’ont aucun médecin sur place ni alentour, et personne ayant suffisamment de connaissance en utilisation des médicaments occidentaux, indications, contre indications, effets secondaires, interactions…

Je revois aussi Chu Chu, formée à la médecine traditionnelle Birmane qui va venir donner les cours à Phayar Taung…et peut être l’année prochaine à Rwan Ku.

A Phayar Taung, malgré les vacances scolaires sont présents plusieurs centaines d’étudiants qui suivent des cours d’anglais donnés par des volontaires d’autres pays et par Issarya, moine de Kalaw qui apprend le français avec moi.

Sont présents aussi tous les petits orphelins que nous nous employons à gâter, faire jouer, mais aussi qui révisent leurs cours avec une volontaire Birmane; je passe beaucoup de temps avec eux.

Puis il est temps de repartir, ce n’est jamais facile de les laisser derrière moi, Phom Phom Gyi, les petits, les grands, les villageois…mais je sais, bien sûr, que bientôt je reviendrai.

Saison sèche pour la pirogue vers Nyaungshwe…le Lac Sankar est quasi à sec, on ne peut pas pousser la pirogue dans ces enchevêtrements d’algues…certains mêmes en profitent pour lancer quelque plantation afin de tirer profit de cette terre sablonneuse mais (et?) si riche…il faut donc improviser par la route qui n’a de route que le nom…puis envisager de récupérer une pirogue au pont, si le niveau d’eau est plus haut au sud du Lac Inle…

Malgré les violents orages et les éclairs divins, pas assez d’eau mais nous parviendrons jusqu’à Nyaungshwe, et j’aurai un avion qui trouvera une fenêtre entre montagnes et orage pour me déposer à Rangoon…

Vous trouverez dans un prochain mail, les reçus du propriétaire de la maison de Myeick et de Yoke Yoke pour l’argent versé.

Il n’y a aucun reçu pour les dons aux Moines….il faut juste que vous me fassiez confiance et regardiez les photos à venir pour vous satisfaire de la progression de la vie sur place.

Vous recevrez aussi, par l’intermédiaire de Flickr, le lien photos pour le résumé tout en images de cette mission 2017.

Merci encore à vous toutes et tous de rendre ces projets possibles et vivants.

Pour ceux qui n’ont pas encore versé leur cotisation et/ou don 2017, n’hésitez pas, vous trouverez le bulletin sur le site :www.tanakita-burma.com; vous pouvez aussi m’envoyer directement le chèque à l’ordre de tanakita burma (16 impasse blanc, 13007); je compte repartir mi novembre et vous enverrai les reçus en janvier prochain.